Un exemple à suivre...

Joeuf - Voyage au Struthof pour les collégiens.

Tous les ans les élèves de 3^ème des collèges Maurice Barrès et de l’Assomption visitent le seul grand camp de concentration installé en France.

La municipalité, via la commission scolaire, en partenariat avec le comité de Joeuf du Souvenir Français et l'aide financière de la délégation générale de Meurthe & Moselle ont organisé, comme chaque année, un voyage d’étude à l’ancien camp de concentration du Struthof pour les élèves de 3^ème des collèges Maurice Barrès et de l’Assomption. Une centaine de collégiens ont pu ainsi entrevoir l’enfer du monde concentrationnaire mis en place par le régime nazi. Les camps de concentration étaient institutionnalisés dans le monde hitlérien, ainsi Dachau, le premier grand camp de concentration a été ouvert dès le mois de mars 1933 et était destiné aux opposants politiques alors qu’Hitler arrivé au pouvoir le 30 janvier 1933. Les prisons et les camps de concentration ont été installés dans toute l’Allemagne puis en Autriche en enfin sur tous les territoires occupés. Destinés dans un premier temps aux opposants politiques, à tenir en respect le peuple Allemand et les velléités de résistance, cette institution à servit au fil des années aussi des desseins économiques d’esclavage au service du pourvoir en place et des grands groupes industriels et d’armements Allemands mais aussi d’extermination de masses à l’encontre des juifs, des slaves, des tziganes et des groupes ou ethnies considérés comme « inférieurs ».

Les 300 premiers déportés sont arrivés le 21 mai 1941 en provenance du camp de Sachsenhausen pour construire celui du Struthof qui sera un enfer avec ses 70 kommandos pour près de 52000 détenus. On estime ainsi à plus de 30 000 le nombre de déportés qui sont passés par le camp principal et plus de 11 000 y sont décédés dans d’indicibles souffrances physiques et mentales où rien n’était épargné à ces détenus.

Des sentiments de profond respect pour l’ensemble des ces victimes et d’incrédulité devant tant de cruautés étaient palpables lors des dépôts de gerbes et de la visite du camp. Comment concevoir, comment comprendre une telle organisation basée sur la haine et l’intolérance ? La question est vaste et reste posée. La sensibilisation des jeunes générations à cette période de notre récente histoire est indispensable pour ne plus permettre de tel horreur. Cela commence-t-il peut-être par le pouvoir de résistance et d’indignation devant l’injustice qui existe en chaque être humain ?

La Journée de la Déportation et les Jeunes

DEVOIR DE MEMOIRE - LES ELEVES RENDENT COMPTE

A Verdun, terre de mémoire :

Mardi 19 avril, nous sommes allés à Verdun à la découverte du champ de bataille, sous la conduite de Monsieur Gossot, président du Souvenir Français de Conflans-Jarny et de notre maîtresse, Madame Gori. Cette journée nous a permis de visiter le fort de Vaux, l’ossuaire de Douaumont et le cimetière militaire français ainsi que le village détruit de Fleury devant Douaumont et le Mémorial. Nous étions impatients de voir ces lieux dont nous parlions en classe depuis plusieurs semaines, en étudiant la Grande Guerre, ses batailles importantes et les terribles conditions de vie des Poilus.

Bien entendu, nous avons été très impressionnés par l’Ossuaire et tous ses ossements de soldats non identifiés et par l’alignement de toutes les croix blanches du cimetière.

Il est difficile d’imaginer la vie dans le fort de Vaux sous les bombardements, mais nous en retenons le courage de nos ancêtres.

Il était curieux de penser à ces enfants et ces habitants ayant vécu tranquillement dans le village de Fleury devant Douaumont avant la guerre et de voir qu’il ne reste plus que des panneaux indicateurs et des trous, d’énormes trous d’obus !

La visite du Mémorial nous a donné beaucoup d’informations et fait comprendre l’entêtement des anciens combattants (en particulier Monsieur Maurice Genevoix) à faire connaître aux jeunes générations ce qu’ils avaient vécu. En classe, nous continuerons ce voyage avec eux en nous intéressant aux soldats dont nous avons relevé les noms dans le cimetière.

Nous conserverons le souvenir de cette journée et surtout de cette guerre qui a connu tant de sacrifices.

Classe de CM1-CM2 Ecole élémentaire Pablo Picasso Jarny